que nous venons de traverser a eu un impact très fort sur les structures d’imagerie, quels que soient leur taille et leur statut.
Dr Jean-Charles Leclerc
Président de la commission de labellisation
Dans un laps de temps très bref, les structures d’imagerie ont dû s’adapter et prendre en compte de nouvelles recommandations, évoluant au fil du temps, tant organisationnelles que dans le domaine de l’hygiène : gérer la pénurie des équipements de protection individuelle, adapter leur capacité d’accueil pour prendre en charge dans les meilleures conditions possibles les patients, tout en garantissant la sécurité de leurs personnels, secrétaires et manipulateurs.
Dans certaines régions, les structures prenant en charge les patients infectés ont fait face à un afflux important de demandes de scanner thoracique, nécessitant une adaptation des plannings et du personnel. Parallèlement on a assisté à des baisses importantes d’activité concernant les examens non urgents comme la suspension du dépistage organisé du cancer du sein. Tous ces bouleversements ont entraîné la mise en place de mesures de chômage partiel et d’arrêts maladie pour garde d’enfant ou personnes fragiles, certains de nos collaborateurs étant aussi touchés par la maladie.
Les équipes en place ont été fortement mobilisées. Celles engagées dans la labellisation ont pu s’appuyer sur des organisations déjà en place, et au- delà du chapitre existant du référentiel Labelix dédié à l’hygiène, la labellisation les a aidées à s’adapter plus vite.
Dans cette lettre Labelix, vous trouverez une synthèse de l’ensemble des mesures à prendre, ainsi que l’apport bénéfique du référentiel Labelix pour nos structures. En espérant que cela serve maintenant à la reprise d’activité dans cette période de déconfinement et non à faire face à une seconde vague…