Publirédactionnel
Lors des audits Labelix, le critère relatif à la gestion des accidents d’exposition au risque viral est souvent ‑ critère 7.1.5 – réduit à la seule gestion des AES (accidents d’exposition au sang). Or, le critère est bien plus large : il s’agit de toute exposition à un agent viral, quelle qu’en soit la voie (sang, aérosol, contact muqueux, etc.).
En imagerie médicale, les risques sont bien réels et parfois sous-estimés :
- IRM ou scanner avec patient COVID+ ou tuberculeux : exposition possible via aérosols résiduels ou contact avec les surfaces contaminées.
- Ponction sous guidage échographique : risque d’AES en cas de piqûre accidentelle.
- Manipulation de matériel souillé (seringues, cathéters, gants) : exposition indirecte mais réelle.
- …
Pour répondre au critère Labelix, votre procédure de la gestion des accidents d’exposition au risque viral doit être :
- Formalisée (documentée, datée, versionnée).
- Accessible à tous les professionnels (y compris les intérimaires et les nouveaux arrivants).
- Complète, c’est-à-dire couvrant :
- AES (piqûres, coupures, projections).
- Risques respiratoires (SRAS, COVID-19, tuberculose).
- Risques émergents (grippe aviaire, virus de Marburg, etc.).
- Opérationnelle, avec :
- Les étapes à suivre en cas d’exposition.
- Les contacts d’urgence (référent hygiène, médecine du travail, …).
- Les modalités de déclaration et de suivi.
La simple existence d’un document ne suffit pas… L’auditeur s’attachera à vérifier la pertinence de la procédure au regard des risques spécifiques à votre activité d’imagerie médicale, sa diffusion effective auprès de l’ensemble des professionnels, ainsi que sa mise en œuvre concrète sur le terrain. Pour vous y préparer, interrogez vous : votre procédure a-t-elle été testée ? Les professionnels savent-ils précisément quoi faire et qui contacter en cas d’exposition ? Et surtout, votre document est-il à jour des dernières recommandations sanitaires ? Ces points sont essentiels pour démontrer que votre organisation est non seulement conforme, mais aussi réellement opérationnelle face à un risque viral.
Enfin, au-delà de la conformité au critère Labelix, disposer d’une procédure complète et opérationnelle, c’est surtout garantir une réaction rapide, coordonnée et efficace en cas de risque viral avéré, pour protéger les professionnels et assurer la continuité des soins.
Publi-rédactionnel paru dans la revue « le Médecin Radiologue libéral » #494 – décembre 2025
