LA RÉDACTION D’UN CR EST INDISPENSABLE POUR TOUS LES EXAMENS D’IMAGERIE

Dr Hervé LECLET - Martine Madoux
Dr Hervé LECLET - Martine MadouxSantopta

Selon la Société Française de Radiologie, le Compte Rendu (CR) est la « transcription écrite, en termes clairs et sans ambiguïté, et la transmission des différentes étapes de l’examen radiologique : indication, techniques de réalisation, résultats, synthèse et conclusion médicale ».

Le CR doit répondre à l’objectif de communication des résultats de l’examen demandé. Il fournit une trace écrite de l’acte d’imagerie. Il valorise l’acte d’imagerie en tant qu’acte médical majeur dans la prise en charge d’un patient. Autrement dit, il a une forte valeur ajoutée.

En fournissant une trace écrite de l’examen réalisé, il a aussi une grande valeur médicolégale.

Tout examen d’imagerie, quel qu’il soit, doit faire l’objet d’un compte-rendu. Cela concerne tous les médecins. L’Assurance maladie nous dit dans l’article I1 de la classification commune des actes médicaux (CCAM) que : « Les dispositions du Livre I s’appliquent aux médecins, aux chirurgiens-dentistes et aux sages-femmes, libéraux et salariés, pour la prise en charge ou le remboursement de leurs actes techniques par l’assurance maladie. » et dans l’article I5 du même code que « …chaque acte doit faire l’objet d’un compte rendu écrit et détaillé qui sert de document de liaison afin de faciliter la continuité des soins ».

Le CR est donc obligatoire et en théorie, sans CR, la cotation de l’acte d’imagerie et son remboursement ne sont pas possibles.

Le médecin qui fait le CR est responsable de son contenu, c’està-dire des informations médicales, mais aussi de sa forme : orthographe, syntaxe, mise en page, clarté du texte, images éventuelles.

 

Publi-rédactionnel paru dans la revue « le Médecin Radiologue libéral » #460 – Novembre 2022

QUELS SONT LES PRINCIPES GÉNÉRAUX DE RÉDACTION D’UN CR ?

 
Dr Hervé LECLET - Martine Madoux
Dr Hervé LECLET - Martine MadouxSantopta

Selon la Société Française de Radiologie, le compte rendu (CR) doit renseigner de nombreuses informations et comprendre plusieurs parties.

Les informations générales
Ce sont les nom, prénom et sexe du patient, sa date de naissance, le nom de jeune fille / nom de naissance, la date et le type de l’examen réalisé, la date du CR, le nom, prénom et adresse du médecin imageur et sa fonction, l’identité du demandeur (spécialité et coordonnées), l’indication de l’examen, le résumé du problème clinique (qui doit être le plus concis possible), une courte description de la technique (il n’est pas utile de décrire les paramètres d’acquisition ; si nécessaire, ils apparaissent sur les images), la description de l’appareillage (type, marque, date de mise en route, numéro d’agrément), le type et la quantité de produit de contraste (le numéro du lot n’est pas obligatoire), la comparaison avec les examens antérieurs ou l’information de l’absence d’examens antérieurs.

Les résultats
C’est-à-dire la description et l’étude systématique et complète des images anormales (en commençant par les données ciblées par l’indication), la description précise et exhaustive de la sémiologie et des données topographiques en termes clairs et sans ambiguïté. Si des éléments peuvent influer sur la qualité du résultat, ils doivent être précisés en insistant sur les points ayant trait à la question posée. La comparaison avec d’autres examens antérieurs fait partie des résultats.

La synthèse
La synthèse discute du problème posé, confronte les résultats de l’examen avec les données cliniques et/ou celles d’examens d’imagerie antérieurs et évalue la concordance entre ces examens et la cohérence des informations fournies.

Enfin, une conclusion
Elle apporte une réponse à la question posée en donnant un diagnostic (si les éléments en faveur de celui-ci sont suffisants) ou une gamme de diagnostics clairement hiérarchisés (en précisant les arguments positifs ou négatifs en faveur de chaque hypothèse et en les classant par ordre de gravité, de fréquence ou de probabilité). La réponse à la question posée peut comporter la suggestion d’une conduite à tenir (examens complémentaires, prise en charge thérapeutique, en particulier par radiologie interventionnelle). La conclusion doit être adaptée au médecin demandeur et à sa spécialisation. Le CR doit également comporter l’information dosimétrique, ainsi que le mode et le support d’archivage.

Publi-rédactionnel paru dans la revue « le Médecin Radiologue libéral » #462 – Janvier 2023

À QUI DOIT ÊTRE COMMUNIQUÉ LE CR D’IMAGERIE ?

Dr Hervé LECLET - Martine Madoux
Dr Hervé LECLET - Martine MadouxSantopta

Communication du CR au patient
Puisque l’information médicale et le secret médical ne sont pas opposables au patient lui-même, il est logique que le CR d’imagerie lui soit communiqué, sauf demande expresse contraire de sa part. Rappelons que tout médecin a une obligation d’information (« claire, loyale et appropriée », comme dit la loi du 4 mars 2002 sur les droits des malades) et que la remise du CR ne dispense pas le médecin imageur d’informer oralement le patient. Pour mémoire, le refus d’information de la part du patient doit être respecté. Un seul cas particulier échappe à cette règle : celui de l’exposition de tiers à un risque de transmission de la maladie, par exemple des maladies infectieuses contagieuses (patients VIH +, tuberculose, etc.).

Communication du CR au médecin demandeur de l’examen
Le CR doit également être transmis au médecin clinicien demandeur de l’examen d’imagerie afin d’assurer la continuité des soins et de déterminer la meilleure prise en charge possible, conformément à l’article R. 4127–60 du CSP qui impose que le médecin ayant réalisé un acte médical à la demande d’un confrère est tenu de « l’informer par écrit de ses constatations, conclusions et éventuelles prescriptions en avisant le patient ».

Tous les CR doivent être communiqués
Un examen normal n’est pas un examen négatif. Certains pensent que seul un résultat positif doit donner lieu à information directe du médecin demandeur, par envoi du CR. C’est faux. Par exemple, un cliché thoracique normal en cas de fièvre élimine virtuellement une pneumopathie et doit orienter vers d’autres étiologies.

Ainsi, en pratique libérale, tous les CR doivent systématiquement être communiqués au patient et au médecin demandeur de l’examen.

 

Publi-rédactionnel paru dans la revue « le Médecin Radiologue libéral » #464 – Mars 2023

Le label Labelix© pour les équipes : valoriser pour impliquer et fidéliser ses collaborateurs ?

Romain Leboulanger
Romain LeboulangerCarron Consultants

Pour la majorité des individus, le label Labelix est synonyme de réglementations et de procédures. Or, le label Labelix ne s’arrête pas à cela, loin de là. En effet, par son contenu et ses exigences, le référentiel Labelix couvre des thèmes clés humains donnant plusieurs avantages et bénéfices aux collaborateurs, notamment :

• 1. Meilleure organisation et structure : une démarche qualité mise en place efficacement permet de mieux organiser les processus de travail (harmonisation, protocoles, procédures, façon de faire), clarifier les rôles et responsabilités des collaborateurs et fournir des méthodes pour améliorer le quotidien.

• 2. Contribution des équipes : Labelix donne l’opportunité aux services d’imagerie de désigner des référents ayant le rôle clé d’assurer la maitrise et l’efficacité de leur processus (hygiène, identitovigilance, matériovigilance, pharmacovigilance, …). Ce rôle complémentaire permet de professionnaliser, valoriser ses collaborateurs et de les impliquer dans le projet commun souhaité par la direction.

• 3. Satisfaction au travail : en travaillant dans un environnement où la qualité et les rôles sont valorisés, les collaborateurs peuvent ressentir une plus grande satisfaction et un sentiment de fierté dans leur travail. En effet, une démarche qualité peut offrir une reconnaissance pour les efforts accomplis et pour les résultats obtenus.

• 4. Sécurisation de l’environnement de travail : toute entreprise craint pour la santé et l’intégrité de ses collaborateurs. L’accident de travail est la bête noire pour le maintien et la continuité des activités. De ce postulat, l’approche Labelix permet de s’assurer que les risques auxquels les salariés sont exposés sont suffisamment compris et maîtrisés et que l’environnement de travail (locaux, salles d’examen, …) et équipements utilisés atteignent un niveau de sécurité optimal dans leur utilisation quotidienne.

• 5. Développement des compétences : la mise en place d’une démarche qualité peut également offrir des possibilités de formation et de développement des compétences pour les collaborateurs exprimés en partie lors des entretiens professionnels. Par exemple, cela peut inclure les formations aux bonnes pratiques de travail, au suivi des formations obligatoires en radioprotection, …).

• 6. Amélioration de la communication : la démarche qualité peut également améliorer la communication entre les collaborateurs et les différents services du centre d’imagerie. En effet, une meilleure compréhension des processus de travail peut aider à mieux comprendre les besoins de chacun et à faciliter les échanges d’informations.

En somme, une démarche qualité est bénéfique pour les collaborateurs car elle permet d’améliorer l’efficacité et l’efficience des processus de travail, ce qui peut aider à créer un environnement de travail plus agréable, plus structuré et plus stimulant pour les employés.

Pour finir, dans le contexte actuel de sous-effectif et de difficultés de recrutement, il est fondamental de chercher et parvenir à fidéliser ses collaborateurs plutôt que de chercher sans cesse à en recruter d’autres. La mise en place du label Labelix vous aide à structurer cette approche.

 

Publi-rédactionnel paru dans la revue « le Médecin Radiologue libéral » #465 – Avril 2023

L’importance de la mise en place du label LABELIX dans les centres de radiologie

Thibault Loison
Thibault LoisonBioconsultants

En respectant le référentiel Labelix et en se faisant labelliser selon ce même référentiel, une structure d’imagerie apporte la preuve d’une maitrise de ces pratiques et de son organisation.

En effet, la mise en place du label Labelix impose à la structure de respecter diverses exigences techniques et organisationnelles. Bien évidemment, le référentiel demande une maitrise et une justification des actes d’imagerie allant jusqu’à une maitrise approfondie de ses équipements et de la sécurité liée à leur utilisation (radioprotection, magnéto protection, vigilances diverses).

L’obtention du label permet de placer le patient au cœur de son activité, c’est-à-dire de l’accueillir et l’accompagner dans sa démarche de soins. Avec la labellisation, la structure d’imagerie met en avant, une organisation de son fonctionnement interne par le biais notamment de la maitrise des compétences du personnel, d’une gestion des principes même d’un système qualité, à savoir l’amélioration continue, d’une maitrise des règles d’hygiène, que ce soit au niveau des pratiques et des lieux d’accueil, mais aussi de sécurité notamment au niveau des travailleurs et des patients.

Il en sera de même au niveau de la sécurité informatique, en garantissant que le système informatique de la structure est sécurisé et protégé contre les intrusions et que la confidentialité des données est assurée.

Bien évidemment, l’obtention de ce label permet de faire valoir le système mis en place au sein de la structure auprès de la profession mais aussi auprès du grand public.

 

Publi-rédactionnel paru dans la revue « le Médecin Radiologue libéral » #466 – Mai 2023

L’enquête de satisfaction : comment la construire et l’analyser ?

Julia Payen
Julia PayenConsultante Céos’Consult

L’enquête de satisfaction est un outil précieux pour améliorer ses pratiques. Elle peut vous fournir des informations sur la qualité de vos services, vous permettre de prendre des mesures pour améliorer vos performances et connaître les attentes de votre patientèle.

Afin de construire une enquête de satisfaction efficace, il est important de prendre en compte plusieurs éléments :
• En premier lieu, vous devez définir clairement les objectifs et les questions à inclure dans votre enquête. Une enquête ne doit pas faire plus d’une ou deux pages. Les questions doivent être claires et les réponses possibles simples. Laissez toujours un espace de commentaire libre : les bonnes idées y font souvent surface.
• Ensuite, vous devez choisir le bon moyen de distribution de votre enquête. Vous pouvez utiliser des questionnaires papier, des questionnaires en ligne, des entretiens téléphoniques ou un mélange de ces méthodes.
Une fois que votre enquête est faite, vous devez analyser les données recueillies. Il est important de faire une analyse descriptive pour identifier vos opportunités d’amélioration.

Enfin, vous devez partager les résultats de votre enquête de satisfaction avec vos équipes et vos patients. Une bonne communication sur les résultats sera motrice pour l’adhésion des équipes à votre projet qualité. Si votre enquête révèle un haut niveau de qualité, vous pouvez également en partager les résultats avec vos partenaires.

 

Publi-rédactionnel paru dans la revue « le Médecin Radiologue libéral » #467 – Juin 2023

Labelix pour maîtriser le changement

Dr Hervé LECLET - Martine Madoux
Dr Hervé LECLET - Martine MadouxSantopta

Les changements en imagerie médicale sont nombreux et plus profonds qu’on ne croit. Face au changement, la nature humaine réagit spontanément en le refusant ou le minimisant parce que le changement génère de l’incertitude. Il fait peur.

Pourtant, nous ne pouvons pas nier que notre spécialité est en pleine transformation. L’imagerie n’a pas attendu la crise sanitaire de la Covid pour entrer dans le monde de demain. Les professionnels de l’imagerie médicale ne doivent pas sous-estimer les évolutions en cours de leur spécialité. Elles sont nombreuses et variées. Sans être exhaustif, nous pouvons citer l’arrivée de l’intelligence artificielle et du deep learning, l’impact négatif de la démographie médicale et paramédicale, le poids croissant du système d’information et de l’innovation, la téléradiologie, la radiologie interventionnelle, les changements de modèle économique, …

Mais aussi, ne l’oublions pas, l’influence croissante du management de la qualité et de la gestion des risques sur l’organisation et les modes de fonctionnement des entités d’imagerie. C’est pour cela que la profession a conçu Labelix, il y a maintenant plus de quinze ans de cela.
La puissance et les bienfaits de ces outils organisationnels, réunis dans le référentiel Labelix, ne sont plus à démontrer. Ils structurent et formalisent les activités, objectivent et clarifient les règles de fonctionnement, permettent d’identifier les écarts et les blocages de l’organisation, permettent de les résoudre, renforcent la maîtrise des risques et sécurisent la prise en charge des patients.
En un mot, ils nous permettent d’avoir plus confiance dans notre outil et dans nos méthodes de travail.

En attendant des évolutions règlementaires qui n’arriveront que dans plusieurs années, Labelix est aujourd’hui la meilleure manière pour mettre en œuvre une démarche qualité – gestion des risques en imagerie.

Alors, vous si voulez maîtriser le changement plutôt que de le subir, engagez une démarche qualité – gestion des risques avec Labelix !

 

Publi-rédactionnel paru dans la revue « le Médecin Radiologue libéral » #469 – Septembre 2023

FORCOMED : programme une nouvelle session de formation

« Responsable et référent Qualité LABELIX : les fondamentaux à maîtriser »

Jeudi 07 décembre 2023 par visioconférence

Cette formation est destinée aux médecins radiologues, directeurs ou cadres qui assument la fonction de référent Qualité mais également à toute autre personne qui aura pour mission de faire vivre la démarche d’assurance qualité.

Elle permettra aux structures en cours de labellisation, ou souhaitant lancer cette démarche, de connaître les fondamentaux nécessaires pour sa mise en œuvre.
 
Formation dispensée par le président de la commission de labellisation, le Dr Jean-Charles LECLERC, médecin radiologue, et Camille COLNAT ingénieur qualité.

Détails et inscription sur le site www.forcomed.fr

 

Publi-rédactionnel paru dans la revue « le Médecin Radiologue libéral » #470 – Octobre 2023

 

L’importance de la mise en place du label LABELIX dans les centres de radiologie

Sylvain DELENEUVILLE
Sylvain DELENEUVILLEBioconsultants

La formation et l’habilitation des professionnels d’imagerie, au cœur de la démarche LABELIX !

La gestion des compétences
La maîtrise des compétences est une exigence explicite de la décision n°2019-DC-0660, mais également de celle qui la suit plus axée sur les pratiques thérapeutiques (n°2021-DC-0708). En effet, l’ASN a défini l’habilitation d’un professionnel d’imagerie comme étant la reconnaissance formelle à la maîtrise de tâches et activités techniques à réaliser, en prenant en compte les exigences réglementaires ainsi que l’expérience du professionnel.

La mise en place d’une démarche Qualité efficace ne peut être possible que par une répartition claire des rôles et responsabilités de l’ensemble du personnel. La gestion des compétences est donc un axe prioritaire à ne surtout pas négliger. Le référentiel Labelix permet au structures d’aborder cette problématique au travers de ses 10 thématiques, et par la mise en place d’un système qualité rationnel et basé sur l’approche processus.

La qualité oui, mais dans un but précis : garantir la sécurité des usagers et la maîtrise des activités
Le risque dans la mise en place d’une démarche qualité est d’alourdir l’organisation et de perdre de vue l’objectif premier pour les centres de radiologie : délivrer un bon service médical rendu !

La gestion des compétences n’échappe pas à cette règle, et il faut procéder de manière pragmatique et se poser les bonnes questions :
Quels sont les risques liés à mes activités ?
Comment définir clairement les rôles et responsabilités ?
Comment maîtriser la formation de mon personnel ?
Comment définir des critères d’habilitation pertinents ?
Comment suivre le parcours de mon professionnel ?

La démarche Labelix permet aux structures de maîtriser cette activité complexe à gérer, chronophage et parfois fluctuante (turn-over), en l’intégrant au système qualité en tant que processus à part entière.

 

 

Publi-rédactionnel paru dans la revue « le Médecin Radiologue libéral » #471 – Novembre 2023